La traversée entre les îles se fait en 3 h 30 en Ferry. 90 km séparent l'île du nord de l'île du sud.
Là encore, les paysages, notamment à l'arrivée sur l'île du Sud, sont majestueux. Le bateau se fraie un passage entre les fjords. L'eau, d'une couleur exceptionnelle nous laisse deviner la suite du voyage. En guise de bienvenue au Sud, un banc de dauphins nous accompagne tout autour du bateau. Magique.
L'île du Sud est différente de l'île du Nord. Elle est réputée pour ses montagnes, ses lacs et ses glaciers. Les Alpes du Sud (hé oui, c'est leurs noms !) s'étendent tout le long de l'île et abritent le mont Aoraki (le mont Cook) qui culmine à 3724 m de hauteur. C'est sur cette île qu'on trouve de nombreuses stations de ski. C'est aussi sur cette île que l'on trouve les paysages parmi les plus spectaculaires et les plus purs au monde. On l'appelle aussi l'île de Jade. C'est ici que nous voyons nos premiers vignobles. Nous en verrons beaucoup pendant notre périple. Nous avons goûté le vin de Nouvelle Zélande, il se laisse boire ! Mais nous nous amusons bien quand, avec beaucoup de sérieux, on nous demande si nous préférons du merlot, pinot, cabernet, ... !
Nous ne restons pas sur Picton, la ville d'arrivée, nous prenons de suite la route vers la Golden Bay, réputée très belle. Elle se situe dans le parc national Abel Tasman, du nom du navigateur hollandais qui, le premier, aperçut la Nouvelle Zélande.
Nous passerons une journée magnifique à nous promener dans une nature sauvage, passant du haut des falaises aux plages désertes. Le sud nous conquit dès notre arrivée.
Nous remarquons quand même que de très nombreux arbres sont à terre. Les plages sont encombrées de branches, algues, troncs d'arbre, ... . Etrange.
Nous apprendrons par la suite que cette partie de Nouvelle Zélande a été victime d'une terrible tempête lorsque nous étions à Wellington. Nous n'avions alors subi que des rafales de vent, sans nous douter de ce qui se passait plus au sud.