Deux jours que nous sommes aux Galapagos, sur l'île Santa Cruz. Que dire ? Que nous nous sentons en vacances ! Ici, c'est calme. Pas de voitures autres que les taxis, quelques bus et véhicules utilitaires ainsi que des scooters et motos auxquels on a eu la bonne idée de ne pas retirer les silencieux ! Pas de musique à fond, les gens ne crient pas, ils parlent normalement. On avait vraiment besoin de calme pour récupérer. C'est le cas. C'est le pied !
Le temps n'est pas très chaud, il fait bon. La fraîcheur (relative, on sort en t-shirt) arrive le soir. Idéal.
Les gens ici sont très aimables, gentils et souriants. La sécurité est de mise (il faut dire qu'il n'y a pas grand monde), on se promène tranquillement.
Le Paradis ? Cela aurait pu l'être. Malheureusement, depuis l'année 2000, le gouvernement de l'Equateur a décidé, pour venir à bout de l'inflation galopante (+ de 60%), redonner confiance aux investisseurs et vaincre la corruption, de "dollariser" son économie. Adieu la monnaie nationale, on adopte le dollar ! Ainsi plus moyen de faire fonctionner la machine à billet ! Donc, dans ce pays, la monnaie c'est le dollar américain. Pourquoi pas ? Sauf qu'apparemment, avec le dollar, l'Equateur a adopté les prix américains ! Nous vérifierons ça quand nous serons à Quito, mais ici, tout est hors de prix ! Nous devons même nous passer de nos coktails, la pina colada est à 13 $ le verre !!! La bière est à 4 $, et tout est à l'avenant.
Il faut dire également que si l'on trouve tout ici, tout est importé ! Même les denrées alimentaires sont importées. Sur l'étalage d'un marché, si vous demandez ce qui est local, on vous montre quelques tomates, quelques blettes ... et c'est tout. Tout l'étalage vient du continent et les prix s'en ressentent.
On ne parle même pas des excursions dont le prix moyen se situe à 160 $ (sans les taxes) par personne !
Et puis ici, il y a les animaux. Ce qui nous étonne, nous, passe inaperçu pour les habitants de l'île !
En venant de l'aéroport à l'hôtel, nous avions vu un iguane et une tortue sur le bord de la route. Ici, à Puerto Ayora, si vous allez sur une plage, vous voyez les iguanes circuler sur le sable ou nager à proximité des baigneurs, et les pélicans voler au raz de l'eau à quelques mètres de vous ! Extraordinaire !
Et en pleine ville, au petit port, vous tombez sur une otarie allongée sur un banc, un iguane dormant au milieu du trottoir ou des pélicans au repos avant de retourner à la pêche. Stupéfiant ! D'autant que les gens du cru n'y font même pas attention !
Quant aux pêcheurs, ce sont des paniers entiers de langoustes et de coquillages géants qu'ils débarquent. Nous en prenons plein les yeux et plein la tête ! C'est bon !